| Un sertissage d'une cosse sur un câble, quand il est bien fait, permet d'assurer une bonne durée de vie de la connexion et d'éviter les micro coupures lors de l'utilisation du conducteur dans une voiture ou dans un avion. Quand faut il contrôler les sertissages ? Pendant le cycle de fabrication, à chaque changement de paramètre du procès de sertissage soit :
A/ Contrôle visuel : il consiste à vérifier visuellement que le fut de la cosse est correctement positionné sur le conducteur. Les bagues du fut doivent enserrer le câble, aucun brin ne doit être en dehors du sertissage, l'extrémité du câble doit apparaître en fin du fut et la cosse ne doit pas être pliée ou tordue. |
 Wiretest 2 |
 |
B/ Essai de traction : cet essai très simple permet de vérifier la bonne résistante du sertissage à l'arrachement. Les essais de traction sont effectués sur la machine d'essai motorisée appelée 'testeur de sertissage' ou bien dynamomètre pour cosses qui réalise les essais de traction. Ces essais sont destructifs. Ils sont faits soit sur des pièces issues de la fabrication et réalisées en prévision de ces essais, soit sur des échantillons de même section (dans le cas de fils de grande longueur par exemple). La machine de contrôle est équipée d'un outillage pour le maintien de la cosse ou d'une mâchoire auto serrante. Le câble est maintenu par un outillage qui ne blesse pas la gaine, cela peut être un mors excentrique ou une mâchoire auto serrante. Les mâchoires auto serrantes sont utilisées dans le cas de fortes capacités (effort supérieur à 1000N) La machine d'essai assure la traction à une vitesse constante de 50 mm/mn jusqu'à la rupture du sertissage ou du câble. Il est aussi possible d'utiliser des testeurs manuels de sertissage pour les câbles de faible section. L'essai est réussi si la valeur trouvée est supérieure à une valeur de référence. Pour déterminer la valeur de référence des essais de traction, il existe des normes générales telles que CEI760, ou bien des normes spécifiques à certaines industries (ferroviaire, aéronautique, automobile) |
| Les principales valeurs mini à utiliser lors des essais de traction sont données, à titre indicatif, dans le tableau suivant : | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Combien d'échantillons doit on préparer pour valider une fabrication : Il existe plusieurs méthodes de calcul, basées sur les calculs de probabilité. Par exemple, en utilisant les règles d'échantillonnages issues de MIL –STD-105D ( Niveau Réduit S-3 Critère normal NQA 0.65 ) on calcule les lots d'échantillons à préparer : |
|||||||||||||||||||
 |
|
||||||||||||||||||